Dans cet article, je vais vous révéler les clés pour vous aider à bien déterminer votre tarif en tant que rédacteur web en 2024 (cet article s’adresse aussi à ceux qui vendent des prestations en marketing de contenu, en stratégie éditoriale ou en référencement naturel pour les moteurs de recherche).

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Quel est le tarif d’un rédacteur web ?

Quand on tape “tarif rédacteur web” sur Google, on tombe sur tout et n’importe quoi. Mais alors, quel est le vrai prix de vente pour un rédacteur web freelance aujourd’hui ?

La réalité, c’est qu’il n’existe pas un seul tarif en rédaction web valable pour tout le monde. Les tarifs varient selon plusieurs critères. On trouve de tout : un tarif au mot à 0,03€, un tarif horaire à 15€, ou encore un taux journalier moyen (TJM) à 600 €.

Un rédacteur web débutant ne proposera pas le même prix qu’un rédacteur expérimenté. C’est une évidence, mais qu’il faut rappeler tant le marché est déséquilibré. Cela dépend aussi du type de contenu demandé, du temps de rédaction nécessaire, ou encore de la ligne éditoriale à respecter.

Mais attention à ne pas brader votre travail, même si vous débutez. Proposer un tarif trop bas, c’est risquer de réduire votre rentabilité à néant. Le juste prix se construit en tenant compte de vos charges, de votre expertise, du temps passé sur chaque mission et du volume de travail hebdomadaire que vous pouvez gérer.

Fixer un tarif en rédaction web, c’est un équilibre subtil : entre la valeur que vous apportez à votre client, la qualité du texte livré, et votre propre seuil de rentabilité. Cela demande une bonne dose de stratégie, d’optimisation et de connaissance du métier.

Pour rédiger cet article, j’ai pris le temps de faire une recherche approfondie sur ce qui se raconte sur les blogs SEO, les plateformes de rédaction comme Textbroker, et les sites de freelances. Et très franchement ? C’est la foire au contenu générique, aux conseils contradictoires et aux grilles tarifaires absurdes.

Vous allez voir que je suis en désaccord avec les conseils donnés par la plupart des blogs qui écrivent sur cette question. Je suis même ébahi par certains conseils “sérieux” que j’ai pu lire… Un exemple ? Voici deux grilles tarifaires trouvées sur les premiers résultats de recherche Google pour la requête "prix rédaction web" :

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C'est absolument dramatique. À gauche, entre 12 et 25 centimes le mot pour un rédacteur expérimenté. À droite 15 centimes le mot pour un rédacteur haut de gamme. Je n'ose même pas parler du tarif rédacteur débutant à 5 centimes ou moins. C’est le jeu du low cost éditorial, qui tire tout le monde vers le bas.

Je préfère être clair : il est impossible d'espérer construire une activité rentable avec ce genre de tarifs. Impossible. Si vous affichez ce genre de prix en rédaction, vous allez droit dans le mur. Et votre chiffre d’affaires ne couvrira même pas vos frais de fonctionnement.

Car il s'agit bien de chiffre d'affaires (et non pas de salaire net). Vous devez retirer vos charges sociales, vos impôts, les logiciels que vous utilisez, le temps non facturé, les appels avec les clients, les missions non retenues, etc.

C’est pour ça qu’il est essentiel de connaître votre coût minimum de revient avant de fixer vos tarifs. Et de ne jamais oublier de prendre en compte le temps de travail effectif, pas juste le nombre de mots.

Commençons par désamorcer une question très courante : faut-il facturer ses clients au centime de mot écrit en tant que rédacteur web ?

Absolument pas. C’est même la pire méthode de tarification que vous pourriez adopter. Fuyez tous les sites, toutes les plateformes et tous les pseudos experts qui vous conseillent de facturer au mot (ou au feuillet). C’est le meilleur moyen de sous-estimer la valeur réelle de votre contenu.

Facturer au mot, c’est oublier l’investissement intellectuel, le travail de recherche de mots clés, la structure SEO, la cohérence éditoriale, le brief à analyser, et les aller-retours avec le client. Autrement dit : tout ce qui fait un bon article de blog.

Ensuite, il y a une vérité que tout copywriter, rédacteur web SEO ou rédactrice web indépendante devrait garder en tête : les compétences en écriture, aussi importantes soient-elles, ne suffisent pas. Les meilleurs tarifs ne sont pas réservés aux meilleurs stylistes.

Un rédacteur web expérimenté, qui vend ses services à des tarifs élevés, sait aussi mettre en avant sa valeur ajoutée, sa stratégie de contenu, son positionnement, son professionnalisme, et sa capacité à générer des résultats concrets. Ce sont ces éléments qui permettent de proposer un tarif juste et assumé.

Dans cet article, je vais :

• Vous expliquer les paramètres que doit inclure votre tarif de rédacteur web ;
• Vous présenter les quatre modes de pricing (tarification) les plus répandus dans le métier ;
• Vous expliquer les deux à éviter, et celui que je recommande (indice : il implique de mieux connaître votre temps de travail et la valeur que vous délivrez).

Si vous avez des questions sur la manière de fixer vos tarifs, ou sur la stratégie à mettre en place pour les faire évoluer, je vous attends dans les commentaires. Je réponds à tout (ou presque).

Et si vous vous posez encore la question de comment vivre de votre activité de rédaction freelance, ou comment structurer votre offre de contenu, ce guide sur la création de contenu rentable vous donnera des pistes concrètes.

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Si vous le souhaitez, vous pouvez aussi retrouver le contenu de cet article en vidéo.

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Rédaction web : de quoi parle t-on exactement ? 

Avant d'entrer dans le cœur du sujet, je vous dis un mot sur ce que fait un rédacteur web.

Car votre définition et votre approche de ce métier auront une influence directe sur le tarif que vous pouvez pratiquer, sur votre grille tarifaire, et donc sur la rentabilité de votre activité rédactionnelle.

Sur internet, on trouve une quantité incroyable de conseils — souvent génériques — qui limitent la rédaction web à un simple exercice d’exécution. Voici l’approche qu’on vous propose souvent :

• Vous allez sur des plateformes de freelancing type Textbroker pour proposer vos services à petit prix ;
• Vous prenez le brief fourni par un client (souvent un fichier mal structuré sans ligne éditoriale claire) ;
• Vous rédigez un article de blog optimisé SEO, avec un objectif de nombre de mots à atteindre ;
• Et, parfois, vous intégrez le contenu sur le site web du client.

Et voilà. Facture, envoi, mission suivante. Cette méthode peut fonctionner au tout début, quand on débute en rédaction web et qu'on veut se faire la main. Mais elle limite fortement vos perspectives.

Avec cette approche, vous n'êtes qu'un prestataire externe interchangeable, rémunéré au plus bas, selon un tarif courant dicté par le volume.

Oui, c’est simple à mettre en place. Mais non, ce n’est pas viable à long terme. Le risque, c’est de tomber dans une spirale de travail en masse, à faible valeur ajoutée. Et ça, ce n’est pas une activité freelance saine ni pérenne.

Heureusement, vous avez le choix. Parce que le métier de rédacteur web — ou rédactrice web freelance — peut aller beaucoup plus loin :

• Vous pouvez participer à la stratégie de contenu globale de votre client, aux côtés de son équipe marketing ;
• Vous pouvez proposer des formats à plus forte valeur comme des fiches produit, des pages piliers, des articles longs, ou du copywriting SEO pour une landing page ;
• Vous pouvez travailler sur des types de contenus plus créatifs : newsletters, scripts vidéo, storytelling de marque, posts pour les réseaux sociaux, etc. ;
• Vous pouvez devenir un véritable expert dans une thématique précise, ce qui vous permet de définir un tarif freelance bien plus élevé.

Bref, vous pouvez devenir un acteur-clé de la stratégie éditoriale de vos clients, et pas seulement un exécutant payé à la tâche.

Bien sûr, cela implique de se former, de connaître les bases du référencement naturel, d’utiliser des outils d’optimisation sémantique, et de développer une vraie expertise. Mais cela vous permet aussi de fixer vos tarifs en fonction de votre vraie valeur.

Cela demande aussi de sortir des plateformes de rédaction low cost, d’oser prospecter, de construire un réseau, et de prendre le temps de développer un point de vue. C’est un jeu sur le long terme, mais qui en vaut la peine.

Je sais que cela peut paraître intimidant, surtout quand on débute. Mais je vous le promets : ce type de positionnement est à la portée de tous les rédacteurs et rédactrices web motivé(e)s et bien accompagné(e)s.

La solution ? Monter en compétence, choisir une thématique porteuse, améliorer son expertise, et viser la qualité.

C’est cette approche qui vous permettra d’augmenter vos tarifs, d’avoir plus de pouvoir dans les négociations avec vos clients, et surtout… de vivre correctement de votre métier.

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Quels paramètres prendre en compte pour fixer vos tarifs en rédaction web ?

La première chose à comprendre, avant même de parler de chiffre ou de grille tarifaire, c’est ce que signifie un prix.

En rédaction web, votre stratégie de prix repose sur plusieurs facteurs qualité. Et pour établir ses tarifs de manière cohérente, il faut tenir compte d’au moins quatre grandes variables. Ces critères sont valables pour tout professionnel indépendant, quel que soit le type de contenu ou le métier.

Variable n°1 : le temps que prend la tâche demandée

Si le brief de rédaction de votre mission vous demande trois jours complets de travail, avec de la recherche de mots clés, un plan structuré, de l’optimisation sémantique, et des échanges avec le client, ce temps de rédaction doit évidemment apparaître dans le calcul du tarif final.

Chaque heure de votre temps de travail correspond à une partie de votre chiffre d’affaires. Vous devez donc connaître votre taux horaire ou votre TJM (taux journalier moyen) pour proposer un tarif juste et rentable.

Si la mission est urgente ou qu’un client exige une livraison sous 24h, vous pouvez appliquer un forfait spécifique, ou augmenter le tarif global pour tenir compte du délai. Comme dans tout service professionnel, le facteur "urgence" est une variable qui pèse.

Variable n°2 : la complexité de la tâche demandée

Plus la mission nécessite des compétences avancées et difficiles à trouver et plus cela doit se refléter dans le budget.

Pour un article SEO basique, dans lequel on vous demande de faire du bourrage de mots-clefs pour Google, vous n’allez pas pouvoir monter très haut en termes de tarifs. C’est une mission qui ne demande pas de compétences très avancées et pour laquelle le client pourrait facilement trouver quelqu’un d’autre.

En revanche, si vous développez une réelle expertise dans votre thématique, si vous partagez des contenus de qualité et si vous faites l’effort de développer des points de vue originaux dans votre domaine, cela devient très intéressant.

‍Les clients vont vouloir travailler avec vous spécifiquement (et pas un rédacteur lambda) et vous allez pouvoir vendre vos contenus beaucoup plus chers.

Personnellement, il m’est arrivé de vendre des articles de blog très chers (1 700€ pour un article de 4 000 mots) parce que le client désirait réellement travailler avec moi. Il avait lu mes textes, aimait les idées que je partageais, ma manière de traiter mes sujets, etc. J’avais donc un fort levier de négociation pour lui imposer mes conditions.

Variable n°3 : la difficulté à trouver le bon profil de rédacteur

Si votre client évolue sur une thématique spécifique et s’il souhaite rédiger des contenus à forte valeur, il va chercher un rédacteur (ou un copywriter) qui va pouvoir répondre à ses exigences. Aussi bien sur la connaissance de la thématique que sur la capacité à rédiger des textes de qualité.

C’est pour cela que vous avez intérêt à identifier une ou deux thématique sur lesquelles vous vous sentez à l’aise et sur lesquelles vous souhaitez orienter votre positionnement de freelance. Particulièrement si vous êtes débutant en rédaction web.

Par exemple, une entreprise qui évolue dans le secteur des Ressources Humaines va avoir tendance à mieux valoriser le rédacteur web qui se positionne comme spécialisé sur son industrie. Il va penser que ce rédacteur possède déjà une bonne connaissance du domaine et qu’il va pouvoir écrire des textes qui sortent du lot (avec un bonus particulier s’ils viennent vous chercher pour vos idées, cf la variable n°2).

Idem si l'entreprise souhaite un rédacteur qui maîtrise spécifiquement un type de texte ou de format.

C’est une question basique d’offre et de demande. L'effet est simple : moins il y a d'autres rédacteurs freelance sur votre thématique et plus vous avez de la valeur aux yeux de vos clients.

Variable n°4 : le degré d’importance de la mission pour l'entreprise cherche un rédacteur

Quatrième point : le niveau d’importance de votre prestation pour le business et la stratégie. Votre tarif en tant que rédacteur doit aussi refléter le niveau d'impact que vous allez avoir.

Si votre client vous demande, par exemple, de travailler la rédaction d'un article ou d'une page pilier importante, c’est un gros enjeu pour lui. Cela doit se voir sur votre prix.

Pour vous, cela implique que vous compreniez profondément les fondamentaux marketing qui se cachent derrière chaque prestation. Et chaque type de texte.

Par exemple, l'entreprise qui cherche un rédacteur web pour écrire des articles de blog ne veut pas juste faire de la “création de contenu”. Il veut communiquer sur sa proposition de valeur, partager son expertise, attirer du trafic qualifié, se différencier de la concurrence, soigne son référencement et alimenter son tunnel marketing. Tout cela est vital.

Si vous comprenez cela, vous allez pouvoir insister sur ces points dans la proposition que vous allez lui faire et ainsi :

• Faire en sorte qu’il vous choisisse plutôt qu’un autre prestataire ;
• Le rassurer et lui faire accepter un tarif plus élevé que la moyenne.

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Variable bonus : le degré d’envie et/ou d’urgence par rapport à cette mission

Gardez toujours en tête qu’une mission est un rapport de force : entre vos besoins et envies, et ceux de la personne qui se trouve en face.

Imaginons qu’un prospect vous contacte pour un contenu qui ne vous enchante pas. Soit parce que la thématique ne vous intéresse pas, soit parce que votre calendrier est déjà rempli et que vous n’avez plus aucune disponibilité avant quatre mois.

Que faire dans ces cas ?

Je vous recommande de ne pas refuser la mission, mais plutôt de proposer un tarif beaucoup plus élevé que d’habitude. Au lieu de facturer 300 euros par jour, vous allez lui proposer une prestation à 600 euros par jour.

• S'il accepte votre proposition de tarif à 600€ la journée, c’est bingo (et à ce prix-là, vous allez bien pouvoir faire de la place dans votre calendrier) ;
• S'il refuse, ce n’est pas un problème car vous n’avez ni le besoin ni la dispo pour effectuer la mission).

En plus, c’est un bon moyen de vous exercer à augmenter vos tarifs. S'il accepte, vous allez voir toutes vos prestations d’un œil différent et aborder chaque négociation avec une confiance nouvelle.

Le plus étonnant ? Il y a de bonnes chances que votre proposition soit acceptée. Vous renvoyez le signal que vous n'êtes dans le besoin et que vous êtes très sollicité.

Résultat : cela va encore renforcer son envie de travailler avec vous !

Voici donc pour les principales clés pour fixer vos tarifs en rédaction web.

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Les différents types de tarifs en rédaction web SEO

Rentrons davantage dans la pratique.

Je vous ai préparé un tableau qui récapitule les différents modes de facturation, avec leurs avantages et leurs inconvénients.

La rémunération au mot écrit

Si vous débutez, vous avez certainement vu des propositions de missions qui rémunèrent les rédacteurs web SEO quelques centimes d'euros pour chaque mots écrits (parfois cela peut être au nombre de signes ou au feuillet).

Très souvent, ces missions sont proposées sur des plateformes de rédaction web ou via agence (dont je ne citerai pas les noms).

Mon opinion sur la facturation au centime est sans appel : il s’agit de la pire option de tarifs en rédaction web. Je suis d’ailleurs très surpris que de nombreuses personnes (formateurs, blogueurs, etc.) conseillent de miser sur ces plateformes. Ils vous conduisent sur une très mauvaise route. Pour plusieurs raisons :

• Vous attirez des mauvais clients, qui considèrent que votre travail à peu de valeur. Ces clients ne vont pas vous respecter. Pire, ils vous imposent des conditions et des modalités de collaboration dégradantes (si vous travaillez avec une agence, cela arrive souvent) ;
• Vous entrez dans un jeu de volume. Quand on paye quelqu’un en fonction du nombre de mots qu’il écrit (ou au feuillet / à la page), la qualité de son texte et la créativité dont il fait preuve n’entrent pas en compte ;
• Cela vous pousse à constamment tirer vos prix vers le bas pour rester compétitif. S’engage alors une course à qui fera la proposition au tarif le moins élevé pour convaincre le client. Quand votre seul axe de différenciation est le prix bas de vos services, vous avez déjà perdu.

C’est ce que j’appelle “la logique d’épicier”.

Non seulement vous serez mal rémunéré et peu valorisé, mais vous risquez en plus d’être dégouté et d'avoir envie de fuir très loin de ce milieu.

Alors pourquoi ce type de pricing est-il aussi populaire ? Parce qu’il est confortable.

Les rédacteurs qui pratiquent ce tarif sur le web restent dans leur zone de confort. Ils ne font pas l’effort de travailler leur valeur perçue, leur crédibilité et leurs compétences fondamentales. Ils n’essaient pas d’apprendre à mieux se positionner, à prospecter et à développer leur singularité.

Ils font simplement ce qu’on leur demande, quand on leur demande et comment on leur demande. Comme une commodité parfaitement remplaçable.

Et puis ils peuvent râler sur leurs conditions - c'est confortable.

La rémunération à l’heure

Fixer vos tarifs en rédaction web à l’heure est un peu mieux que le faire au centime d'euros... mais vous restez encore dans une logique d’épicier.

Votre prospect met toujours un prix sur une quantité, ce qui implique que votre prestation est mécanique et facilement remplaçable par un freelance qui se vend moins cher.

Comme pour la facturation au centime, vous allez rarement pouvoir monter très haut dans le prix que vous proposez. Vous attirez toujours les mauvais clients du web.

Confortable et pratique. Comme un produit de grande consommation de qualité moyenne que l’on trouverait au supermarché des freelances.

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Le Taux Journalier Moyen

Troisième approche pour fixer vos tarifs : déterminer un prix à la journée. Dans la grande majorité des cas, c’est le mode tarification que je vous recommande.

Le principe est simple : vous déterminez le tarif d’une journée de travail et vous échelonnez vos prestations en fonction de celui-ci. Il s’agit du mode de pricing le plus répandu sur le web. Il possède plusieurs avantages :

• D’abord, il est facilement compréhensible. Aussi bien par vous que pour votre prospect ;
• Le plafond de tarif que vous pouvez avoir est plus élevé que si vous raisonniez à l’heure ou au centime ;
• Cela vous laisse une plus grande marge de manœuvre pour estimer le temps que vous prend une tâche. Vous avez plus de flexibilité qu’avec un tarif à l’heure et la tarification à la journée valorise davantage le travail créatif que vous effectuez ;
• La tarif à la journée permet plus facilement de prendre en compte les moments “non-productifs” nécessaires à toute mission en freelance : recherche, allers-retours, appel initial de brief, etc. ;
• Il est possible de calquer cette tarification sur toutes les types de services et formats de contenu : conseil, écriture d’article, copywriting de landing page, écriture de séquence email, etc.

L’inconvénient, c’est que vous restez dans une logique de comparaison liée à la quantité de travail fournie.

Mais si vous travaillez bien votre valeur, votre crédibilité et accumulez de l'expérience avec un chouette portfolio, il est possible d’atteindre des tarifs très confortables de 500€ ou 600€ la journée, en tant que freelance rédacteur web.

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La facturation à la valeur

La dernière grande méthode pour vendre des services de rédaction web est de le faire à la valeur. Concrètement, il s’agit de déterminer un prix fixe, pour chaque prestation que vous proposez.

Par exemple : je propose 500€ pour l’écriture d’un article de 1 500 mots. Je propose l'écriture d'un contenu / d'une page pilier pour 2 000€.

Idéalement, le tarif que vous fixez reprend les variables que j’ai évoquées en début d’article (temps, complexité, recherches, rareté de votre profil et importance).

Ce pricing est intéressant car il permet de découpler votre rémunération au temps que vous prend une tâche. Cela va vous permettre d’échapper totalement à la logique d’épicier et de valoriser justement votre métier. Généralement, les rédacteurs qui pratiquent ce genre de facturation se vendent à un tarif plus élevé.

Cela permet de bien communiquer à votre client qu’il y a une part importante de créativité et d'intangible dans ce que vous faites. Et de plus facilement monter sur de la stratégie de contenus

L’inconvénient de la tarification à la valeur ? Elle nécessite d’avoir confiance en vos capacités et d’avoir du recul sur votre activité. Si vous débutez sur le web, je ne vous la recommande pas car vous risquez d’avoir des difficultés à justifier le prix demandé.

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Comment facturer ses clients efficacement ?

La manière dont vous facturez vos clients est presque aussi importante que le tarif en lui-même. On l’a vu, il existe plusieurs modes de facturation : au mot, à l’heure, à la journée ou au forfait. Et chaque méthode a ses pièges.

La facturation au mot, vous l’aurez compris, c’est le royaume de la “logique d’épicier”. Vous êtes payé pour pondre du mot. Pas pour réfléchir. Pas pour créer de la valeur.

Préférez une approche basée sur un tarif journalier ou un prix fixe par prestation. Cela vous permet de proposer un tarif clair dès le départ, d’éviter les mauvaises surprises sur la facture finale, et de mieux gérer votre temps.

C’est le mode de pricing qui convient à la grande majorité des freelances, surtout ceux qui vendent des services en rédaction ou en contenu.

Je vous invite à jeter un oeil au baromètre des tarifs des rédacteurs web proposé par Malt. Les ordres de grandeur et le budget annoncé sont exactement dans la lignée de ce que j'explique dans cet article :

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Vous pouvez même anticiper les paiements avec un acompte ou un échéancier. Bref, soyez pro : proposez un tarif cohérent, formalisez votre devis, et sécurisez votre facture.

Quelles sont les erreurs à éviter en tarification  pour de la rédaction web ?

Tarifer, c’est stratégique. Et pourtant, beaucoup de rédacteurs tombent dans les pièges classiques : proposer un tarif fixe trop bas, par peur de faire fuir le client. Ou au contraire, viser un tarif trop élevé, sans pouvoir le justifier. Résultat ? Mauvaise surprise, refus de collaboration, perte de temps.

Autre erreur : ne pas adapter son tarif à la complexité ou à l’urgence de la mission. Si vous sous-estimez la charge de travail, vous finirez par travailler “à perte”. Et ça, ce n’est pas tenable.

Enfin, évitez le “tarif bradé” pour “gagner un client”. Un client qui vous choisit pour votre prix, vous quittera pour un prix plus bas ailleurs. Positionnez-vous sur votre valeur, pas sur vos réductions.

Comment justifier ses tarifs de rédaction auprès des clients ?

C’est LA question que tout freelance s’est déjà posée : comment justifier ses tarifs sans passer pour un imposteur ?

Votre force, c’est votre valeur ajoutée. Un bon rédacteur web ne se contente pas d’écrire : il comprend le référencement naturel, la stratégie marketing, la cible, l’objectif. Il produit du contenu de qualité, pensé pour performer.

Appuyez-vous sur votre expertise, votre expérience, vos résultats passés. Expliquez la stratégie de contenu que vous mettez en place, montrez que vous êtes aligné avec les enjeux business du client. La confiance, ça se construit. Et la satisfaction client, c’est votre meilleure preuve.

Vous vendez bien plus qu’un texte : vous vendez une transformation. Et ça, ça vaut son prix.

J’espère que cet article vous aide à y voir plus clair dans la bonne manière de fixer vos tarifs.

Une fois que vous avez compris les différentes logiques que je viens d’expliquer, vous pouvez désormais engager une dynamique qui consiste à vous vendre de plus en plus cher. Investissez en vous-même et suivez une formation en rédaction web sérieuse pour progresser.

Si vous avez des questions sur le métier ou souhaitez que je précise l’un des points évoqués, n’hésitez pas à m’interpeller en commentaires.

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