☎️ #4 : Cibles, se lancer et abondance de contenu

Dans ce quatrième épisode de la Hotline, je réponds à trois autres questions que vous m'avez posées.

Question 1 : Répondre simultanément aux besoins de deux cibles différentes, dont l'une est financièrement plus aisée que l'autre

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Ilinka : Est-il possible de répondre aux demandes de deux cibles différentes l'une plus aisée financièrement et l'autre moins ?

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Valentin : Pourquoi serait-il impossible de répondre aux besoins de deux cibles différentes ? C'est la première question que je te pose.

Une chose que j'ai comprise avec le temps, c'est que nous pensons souvent qu'il n'y a qu'une seule façon de faire les choses. La réalité est qu'il existe de nombreuses approches, chacune adaptée à une situation particulière et à chaque individu.

Bien sûr, il y a des bonnes pratiques et des recommandations que je tente de partager dans cette vidéo, mais cela ne signifie pas que ce sont les seules stratégies qui fonctionnent.

Revenons à ta question. Je ne vois pas pourquoi il serait impossible de répondre aux besoins de deux cibles différentes. Ce qui peut être difficile, en revanche, c'est de vouloir s'adresser aux deux en même temps dès le début, surtout si ces cibles sont très différentes. Il n'est pas évident de communiquer simultanément avec deux cibles différentes. Il est déjà assez compliqué d'avoir un business qui répond à un problème spécifique pour une seule cible.

Si tu as deux cibles potentielles, cela pourrait signifier que tu as besoin de deux offres différentes, ce qui n'est pas une tâche facile. Je conseillerais plutôt de se concentrer sur une cible, de développer une offre solide, puis de s'étendre progressivement à la deuxième cible.

Concernant le choix entre une cible financièrement aisée et une autre moins aisée, il est clair qu'il est plus facile de démarrer avec une cible qui a de l'argent. Trop de personnes ciblent des gens qui n'ont pas les moyens financiers pour soutenir un business viable.

Oui, il y a ce que nous voulons faire, nos passions et nos intérêts, mais il faut aussi prendre en compte la réaction du marché. Il faut être flexible. Si tu as une partie du marché qui a les moyens financiers et qui a besoin de ce que tu proposes, alors concentre-toi là-dessus.

Deviens solide, rentable, et ensuite étends-toi progressivement vers un autre marché qui te passionne peut-être plus, mais qui est financièrement moins lucratif. Faire le contraire est plus compliqué et moins évident.

Question 2 : Optimiser la consommation d'informations en ligne pour préserver sa productivité

Alexandre : Comment gérer efficacement l'abondance d'informations sur Internet, surtout lorsqu'on passe des journées entières à consommer différents types de contenu (newsletters, vidéos, articles), pour éviter de terminer la journée avec une productivité proche de zéro ?

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Valentin : La question que j'ai envie de te poser, Alexandre, c'est : quel est ton objectif ? Que veux-tu accomplir ?

Si ton intention est de devenir un polymathe, d'acquérir de multiples compétences et de laisser ta curiosité te guider, alors pourquoi pas ? C'est une voie difficile et loin d'être évidente, surtout si tu cherches à transformer cette démarche en projet concret. Mais si c'est ce que tu veux faire, alors vas-y.

Si tu as un emploi parallèle, est-ce que cela t'empêche d'apprendre de nouvelles choses ? Je ne le pense pas. Mais si tu envisages de lancer un projet, alors oui, je peux comprendre que cela puisse être problématique d'être constamment en train de consommer du contenu sans jamais rien produire.

Je peux te partager deux approches que tu pourrais adopter. La première serait de définir des plages de temps spécifiques pour consommer du contenu, par exemple pendant ta pause déjeuner et le soir, et consacrer le reste de ton temps à ton projet ou à ton entreprise.

La deuxième approche, si tu veux continuer à assouvir ta curiosité, serait d'adopter une phase de créateur. Il existe une distinction entre les créateurs et les entrepreneurs, sur laquelle j'ai écrit un article que tu pourrais trouver intéressant.

Lors de cette phase de créateur, laisse-toi porter et essaie de passer plus de temps à créer du contenu qu'à en consommer. Dis-toi que tu vas continuer à consommer du contenu, mais que tu vas également créer et partager ce que tu apprends et découvres.

Cela pourrait te permettre de transformer ta consommation en une force, et de donner un aspect positif à ton apprentissage par la création de contenu et la mise en pratique de ce que tu apprends. Voilà ce que je peux te partager sur ce sujet.

J'espère que ces suggestions pourront t'aider à mieux gérer ton temps et à trouver l'équilibre entre la consommation et la création de contenu.

Question 3 : Transitionner de la création de contenu pour une audience francophone vers une audience non-francophone sur LinkedIn malgré les craintes d'erreurs et de faible interaction

Pauline : Comment gérer la transition de la création de contenu pour une audience francophone vers une audience non-francophone, en particulier sur LinkedIn ? Est-il conseillé de commencer à publier en anglais sans avoir une audience significative, avec la possibilité d'avoir peu ou pas d'interactions ? De plus, est-ce judicieux de poursuivre cette démarche malgré la peur de faire des erreurs et de ne pas toucher son public cible ?' C'est une question importante à considérer, en particulier pour ceux qui cherchent à élargir leur portée à un public international.

Valentin : J'ai le sentiment qu'il va falloir que tu surmontes cette peur du zéro like. Il y a une vérité très simple : tout le monde, tous ceux qui ont une audience sur LinkedIn aujourd'hui, ont commencé un jour avec zéro audience. C'est une étape inévitable. Si tu veux progresser sur LinkedIn, tu dois accepter de passer par cette phase où tu n'as pas d'audience, où personne ne te suit. Il y a parfois des exceptions qui percent dès leur premier poste, mais ils représentent seulement 0,001% des utilisateurs. La plupart des gens se contentent de poster encore et encore, même si au début ils ont l'impression de parler dans le vide. C'est ainsi que les gens finiront par te remarquer.

Deuxièmement, pour chaque situation, tu peux choisir de voir soit les inconvénients soit les avantages. Si tu te dis : "Je vais obtenir zéro like", tu ne vois que l'inconvénient qui est "Personne ne va voir ce que je fais, je vais être frustré, j'aurai peur et je ne voudrai pas continuer". Mais quels sont les avantages de cette situation ? L'avantage, c'est que personne ne te lit, et donc tu peux faire ce que tu veux. Tu peux expérimenter, prendre des risques, être créatif et t'entraîner en silence, sans être jugé. Cela devrait être vu comme un avantage.

Donc, entraîne-toi, renforce ta créativité et ton utilisation de LinkedIn. Publie de nombreux posts et progressivement, cela va s'améliorer. Considère le fait que tu obtiens zéro like comme un cheat code ultime. Tu n'as pas la pression de devoir bien faire, tu n'as pas à t'inquiéter de savoir si les gens apprécieront ce que tu fais parce que, par définition, presque personne ne te lira au début. C'est une opportunité incroyable d'expérimenter, d'explorer et de créer.

Je peux te dire, et je pense que tu le sais très bien, que tant que tu ne te lances pas, rien ne se passera. Le meilleur moyen, et le seul, d'être sûr qu'il ne se passera rien, et que tu restes à zéro abonné (du moins des abonnés qui ne te lisent pas), c'est de ne rien faire. Par définition, tu es déjà dans cette situation. Donc, si tu veux sortir de cette situation, tu dois changer d'approche et cela signifie passer à l'action.

Il y a quelque chose d'intéressant à dire : tu as déjà perdu, tu n'as pas d'audience, donc tu n'as rien à perdre. Mais puisque tu as déjà perdu, tu n'as que des choses à gagner en publiant et en gagnant chaque follower, un par un. Au début, c'est ça : aller chercher les followers un par un, et après un certain temps, après 6 mois ou un an, l'effet boule de neige se met en place et ça commence à avancer.

Il y a aussi le jeu de LinkedIn à jouer. Même si tu n'as pas de followers, l'une des stratégies qui fonctionne est d'aller commenter les posts des autres et d'être proactive pour créer des relations. Les gens ne vont pas nécessairement tomber sur ton contenu naturellement. Va chercher et apporte de la valeur sous les posts des gens qui parlent de ta thématique. Cela fonctionne bien, les gens vont ensuite aller voir ton profil et c'est là qu'ils pourront voir ton contenu, s'abonner, etc. Mais tu as besoin de faire tout ça et de jouer le jeu de LinkedIn, en acceptant qu'au début ce soit difficile. Nous sommes tous passés par là, il n'y a pas de raccourci pour ça. Il faut juste se dire : "Je retrousse mes manches".

Un conseil que j'aime bien donner : sur les 100 prochains jours, sur les trois prochains mois, fixe-toi un défi. Le défi, c'est un post tous les deux jours, et tu ne regardes pas les résultats. Tout ce qui t'intéresse, c'est si tu postes ou non. À la fin, tu fais un bilan, et il sera forcément très positif.

Tout le monde, moi le premier, est terrifié à l'idée de publier pour la première fois. Plus tu le fais, moins tu auras peur et cela deviendra naturel. Je pense que personne n'a commencé à publier en se disant : "C'est facile pour moi". Nous sommes tous terrifiés à l'idée de nous exposer, nous avons tous 1000 craintes et 1000 doutes. Ce qui distingue ceux qui réussissent de ceux qui n'y arrivent pas, c'est simplement leur capacité à surmonter cette peur initiale, à la confronter et à la faire voler en éclats.

Un très bon livre sur le sujet, c'est "La guerre de l'art" de Steven Pressfield. Il pose la question : "Es-tu un amateur ou un professionnel ?"
Le professionnel est là, quoi qu'il arrive, il danse avec la peur, lui dit bonjour et se met au travail. Sois un professionnel.

J'espère que cet article vous a plu et qu'il a répondu à vos questions. Si vous souhaitez que je vous aide dans votre problématique, posez-moi simplement votre question sur ce lien.

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