Comment adapter son travail SEO à l'ère de l'IA ? (Mon exemple)

Quelle place pour le SEO à l’ère de l’Intelligence Artificielle ? 

Comment les outils comme ChatGPT ou Perplexity vont impacter la manière dont on recherche nos informations en ligne ? 

Est-ce que Google n’est pas déjà mort ? 

De sacrées questions, que tous les marketeurs et rédacteurs freelances se posent aujourd’hui. 

Et, à ce que je sache, personne ne possède de boule de cristal qui permette de savoir exactement ce qu’il va se passer. 

Pour autant, nous avons besoin d’essayer de tirer des hypothèses. Pour essayer de comprendre où va le courant afin de s’y adapter. 

J’ai donc décidé d'enregistrer une vidéo avec Nelly Kempf, une consultante SEO en freelance, qui m’aide à développer le site de Sauce Writing. 

Ensemble, on discute de comment faire évoluer notre stratégie de SEO à l’ère de l’IA. On vous partage ce que l’on fait concrètement, avec des exemples pour s’adapter et se préparer. 

la vidéo est ici :

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Dans l’article, je vous en fais une synthèse. 

Le SEO avant l’IA : les bases

Avant l’arrivée de IA, le but du SEO (c’est toujours le cas) est de positionner les pages de son site dans les premiers résultats de recherche sur Google. 

Google détient 90% des parts de marché de la recherche, c’est donc là-dessus qu’on concentre nos efforts.

Pour y parvenir, il faut faire un travail sur trois piliers.

Pilier n°1 : la technique

"C’est la base de tout, si ton site est mal construit, qu’il ne se charge pas vite ou qu’il n’est pas indexable par Google, tous les efforts que tu mets en SEO sont inutiles."

Quelques conseils basiques : 

• Soigner la structure de son site avec une architecture claire et des URL compréhensibles.
• Optimiser le temps de chargement avec un bon hébergement, des images compressées et un code propre (globalement, si vous utilisez un bon outil pour créer votre blog, vous n’avez pas de souci ici).
• Vérifier que Google peut bien explorer et indexer les pages (fichier robots.txt, sitemap XML, absence d’erreurs 404, etc).

Pilier n°2 : Le contenu

Ici, rien de farfelu.

La base pour ranker en SEO, c’est de rédiger des articles utiles, bien structurés et avec les bons mots-clés.

Quelques conseils basiques : 

• Utiliser les balises Hn logiques (H1, H2, H3…).
• Utiliser un langage naturel et humain, tout en intégrant la bonne densité de mot-clés
• Assurer un bon maillage interne pour relier les articles entre eux, de manière pertinente

Pilier n°3 : L’autorité

Plus le site est réputé et installé dans sa thématique, plus c’est positif pour Google. Logique. 

"Les backlinks sont comme des recommandations, comme un ami qui te conseille un resto. Plus tu as de recommandations de qualité, plus Google te fait confiance."

La logique est donc de se demander comment encourager les autres sites à faire des liens vers son site.

• En publiant du contenu de très haute qualité, qui attire naturellement des liens
• En allant rédiger des articles invités ou en faisant des partenariats avec d’autres sites
• En payant pour l’insertion de liens dans d’autres sites. 

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Ces trois piliers n’ont pas disparu. Ils sont encore pertinents à l’ère de l’IA. Mais il faut désormais prendre en compte d’autres facteurs. 

L’impact de l’IA sur le SEO

Voyons désormais comment l’IA impacte le SEO traditionnel. 

La transformation de l’usage des moteurs de recherche

Premier point à noter : la diversification des sources d’informations. 

"Avant, on faisait une requête sur Google et on cliquait sur un résultat. Aujourd’hui, on pose des questions à ChatGPT ou Perplexity, et on obtient une réponse synthétique."

De nouveaux acteurs se développent rapidement : Perplexity (moteur de recherche IA), ChatGPT ou encore Google lui-même qui utilise l’IA pour synthétiser une réponse à la requête tapée directement dans les résultats de recherche. 

À noter toutefois que cette étude de Datos montre que Google ne perd pas tant de part de marché que cela. C’est plutôt le volume global de recherche qui augmente.

Les utilisateurs réalisent désormais leurs requêtes sur plusieurs moteurs de recherche, en même temps.

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L’évolution de la production de contenu

Au niveau de la création de contenu, le point important à comprendre est que Google est forcé d’ajuster son algorithme pour filtrer le contenu généré massivement par l’IA. Afin de garantir un contenu de qualité et éviter le spam. 

Google devient donc plus exigeant et vigilant au contenu qui est mis en avant. 

Cela renforce une tendance de fond que l’on voit déjà depuis plusieurs années : les contenus génériques à faible valeur et qui se contentent de faire du bourrage de mots-clés ne fonctionnent plus.

Pour exister, il faut aller beaucoup plus loin pour : 

• Créer du contenu intéressant, pertinent, différenciant
• Apporter une véritable expertise, une vision unique, des exemples concrets et personnels
• Montrer que l’on possède une vraie expérience issue du terrain à propos du sujet sur lequel on crée du contenu.

C’est personnellement ce que j’ai toujours essayé de faire dans mes contenus (notamment sur Sauce Writing et je suis content de voir que l’on continue d’aller dans cette direction). 

"Avant, produire du contenu de qualité était un avantage. Aujourd’hui, tout le monde peut produire du contenu en masse avec l’IA, donc l’enjeu est de se différencier."

Comment Google évalue-t-il la qualité d’un site depuis l’IA ?

J’en ai touché un mot précédemment, mais Google est obligé de faire évoluer son algorithme pour continuer à proposer des résultats de qualité. 

Les critères E-E-A-T

Google s’appuie désormais sur 4 critères: 

• Expérience
• Expertise
• Autorité
• Fiabilité

Cela n’a absolument rien de surprenant. 

"Google cherche des signaux de crédibilité. Si tu es reconnu comme expert et que ton contenu apporte de la valeur, tu as plus de chances d’être bien classé."

"Un article avec des sources fiables, un auteur reconnu et des retours d’expériences concrets sera toujours favorisé."

Si on se place du point de vue de l’utilisateur, c’est 100% logique. 

Concrètement, avec Nelly, nous avons fortement musclé ma page “à propos”.

Nous avons densifié le contenu, ajouté des références et des ressources pour montrer à Google que je suis une personne pertinente sur les sujets à l’écriture. L’objectif est de renforcer mon expertise aux yeux de Google… et donc de donner davantage de poids à mes articles. 

L’importance croissante du personal branding

Autre point : ne pas se contenter uniquement de travailler son site.

Google valorise le fait d'avoir une présence en ligne globale sur les différentes plateformes et les réseaux sociaux. Ici encore, c'est 100% naturel.

Il faut se comporter comme le ferait une vraie entité et être présent partout. 

Ce qui n'est pas naturel, à l'inverse, c'est de travailler uniquement sur site sans aucune présence ailleurs. Ce sont les techniques utilisées typiquement par les spammeurs.  

"Google ne fait pas que référencer un site, il cherche à comprendre qui est derrière et quelle est son autorité sur le sujet."

"Être actif sur LinkedIn, YouTube et les médias, c’est aussi un signal fort pour Google."

C'est pour cela que je continue de publier tous les jours sur LinkedIn et que j'essaie d'alimenter ma chaîne Youtube de manière régulière.

Continuer à faire du SEO dans les années à venir

Le SEO n’est pas mort, mais il a évolué.

Et franchement, il n’y a rien de neuf sous le soleil.

Rien n’est figé. Au contraire, toutes les techniques marketing sont toujours en évolution perpétuelle. 

Personnellement, je travaille dans le marketing depuis 2017. Chaque année, je vois des changements et des évolutions. 

Les règles du jeu à venir : 

1. Miser sur l’expertise et l’authenticité
2. Travailler son personal branding
3. Continuer à produire de la qualité